
Funeste commémoration de la grande peste qui frappa Marseille en 1720, un nouveau virus se propage sur la planète. C'est sur la première, qui décima sa ville natale au xviiie siècle, qu'Antonin Artaud écrivait en 1934. Pourtant, relu au prisme de l'actuel contexte épidémique, c'est de notre civilisation vacillante que le texte de ce génial insurgé semble tracer le tableau.Pour celui dont l'oeuvre entier navigue entre surréalisme et folie, la peste est le signe d'un désordre plus vaste que l'enchevêtrement des corps putréfiés. Comme le théâtre déborde la scène, la peste dépasse le microbe. La peste, comme le théâtre, est le temps de la démesure
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