« Le meilleur animalier de son temps. » La critique a vite repéré Georges Frédéric Rötig (1873-1961), élève de Charles Lhullier dans sa ville natale du Havre, puis de Jean-Paul Laurens et Jules Lefebvre aux Beaux-Arts de Paris. Et «quelle observation de la nature...»
Car l’animalier est aussi devenu un grand paysagiste et coloriste. Voir ses futaies « aux clartés lunaires », ses arbres et rochers croqués à Fontainebleau ou en Bretagne, ses félins «superbes de mouvement», ses paysages de neige «supérieurement traités»...
Couronnée en 1913 par le prix Rosa-Bonheur, présente dans maintes collections publiques et privées, en France et à l’étranger, sa peinture naturaliste aux accents parfois impressionnistes demeure très recherchée de nos jours.