
En apparence imminent lors du Congrès de Budapest de 1918, le temps où les vues les plus originales de Ferenczi pouvaient infléchir certaines options théoriques et pratiques de Freud, ce temps de Ferenczi que Lou Andréas Salomé annonçait dès 1913 n'est pas venu. Inouïe à l'époque, une autre chose est venue : la demande d'une authentique analyse personnelle adressée à Freud. Or cette analyse est vécue comme un échec, tant la sortie intempestive de la cure n'en a pas permis la fin. L'élucidation de cet échec devient bientôt le coeur même de sa recherche. Et c'est avec le retour du traumatique dans le transfert qu'il pense la fin de l'analyse de ces cas difficiles ... que sont les apprentis analystes. C'est ce que Freud et ses collègues ne pouvaient entendre du vivant de Ferenczi. Or les travaux de son analysant, élève et ami M. Balint, consacrés, entre autres, à la fin de l'analyse et à la formation de l'analyste, allaient retenir toute l'attention de Jacques Lacan, qui allait, lui aussi, en venir à dénoncer l'analyse didactique. En 1953, ne confiait-t-il pas à M. Balint lui-même qu'il entendait faire grande part dans son enseignement à venir à la lignée spirituelle de Ferenczi ? Est-ce à dire, qu'avec Lacan, le temps de Ferenczi allait enfin venir ?
Disponible
EAN
9782372060288
Éditeur
CAMPAGNE PREM
Collection
Un parcours
Date de parution
31/05/2017
Format
19 mm x 210 mm x 135 mm
Nombre de pages
270
Nombre de pages
270
21,00 €