
Pour Fiona Capp, le surf a toujours été un moyen d'harmoniser vie du corps et vie de l'esprit. Après quinze années "d'exil" de son sport préféré, à quarante ans, mère d'un jeune garçon, elle s'est donc décidée à affronter à nouveau les rouleaux et le danger, métaphores de toutes les difficultés de l'existence.
C'est cette histoire de peur maîtrisée qu'elle nous raconte, tout en écrivant une sorte d'essai sur ce que représente ce sport, symbole de l'Australie, devenu emblème de jeunesse, de santé, de force, d'un commerce aussi. Les indigènes du Pacifique pratiquaient cette "marche sur l'eau" depuis toujours, jusqu'à ce que le capitaine Cook les "découvre" et transmette au siècle des lumières l'idée d'un "plaisir suprême", qui engendra des désirs de liberté en Europe tandis qu'on détruisait une civilisation aux antipodes. Romain Rolland, dans une lettre à Freud, parlait de "sentiment océanique" pour évoquer le bonheur et ce besoin viscéral qu'il y a d'être dans l'eau, une sensation d'éternité, qui touche au sentiment religieux, issue peut-être d'un souvenir résiduel de la toute première phase de la vie psychique, lorsque l'enfant et le monde ne font qu'un.
La mer - en permanence ambiguë, synonyme d'horizon illimité mais aussi de plaisir foetal, de farniente et de menace — est un continent avec ses passages, ses incertitudes, ses reliefs, ses vides et ses transformations. Tandis que Fiona Capp, en écrivain voyageur, nous emmène des plages du Victoria à celles d'Hawaii, de Cornouailles ou de Biarritz, nous découvrons les côtes où l'homme joue avec le plaisir physique, l'impermanence et le sublime autant qu'avec le risque et la douleur.
C'est cette histoire de peur maîtrisée qu'elle nous raconte, tout en écrivant une sorte d'essai sur ce que représente ce sport, symbole de l'Australie, devenu emblème de jeunesse, de santé, de force, d'un commerce aussi. Les indigènes du Pacifique pratiquaient cette "marche sur l'eau" depuis toujours, jusqu'à ce que le capitaine Cook les "découvre" et transmette au siècle des lumières l'idée d'un "plaisir suprême", qui engendra des désirs de liberté en Europe tandis qu'on détruisait une civilisation aux antipodes. Romain Rolland, dans une lettre à Freud, parlait de "sentiment océanique" pour évoquer le bonheur et ce besoin viscéral qu'il y a d'être dans l'eau, une sensation d'éternité, qui touche au sentiment religieux, issue peut-être d'un souvenir résiduel de la toute première phase de la vie psychique, lorsque l'enfant et le monde ne font qu'un.
La mer - en permanence ambiguë, synonyme d'horizon illimité mais aussi de plaisir foetal, de farniente et de menace — est un continent avec ses passages, ses incertitudes, ses reliefs, ses vides et ses transformations. Tandis que Fiona Capp, en écrivain voyageur, nous emmène des plages du Victoria à celles d'Hawaii, de Cornouailles ou de Biarritz, nous découvrons les côtes où l'homme joue avec le plaisir physique, l'impermanence et le sublime autant qu'avec le risque et la douleur.
Manquant sans date
EAN
9782742755264
Éditeur
ACTES SUD
Collection
Terres d'aventure
Date de parution
02/05/2005
Format
22 mm x 217 mm x 115 mm
23,90 €
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