La critique empiriste des prétentions universelles de la pensée
humaine est-elle réellement fondée ? On sait que c'est le problème
de Kant. Mais Quentin Meillassoux montre avec une
force étonnante qu'une autre compréhension de cette critique,
restée en quelque sorte dissimulée, bien que plus «naturelle»,
aboutit à un partage des ambitions de la pensée très différent
de celui proposé par Kant. Il établit en effet qu'une seule
chose est absolument nécessaire : que les lois de la nature
soient contingentes.
Ce noeud entièrement nouveau entre les modalités contraires
installe la pensée dans un tout autre rapport à l'expérience du
monde, un rapport qui défait simultanément les prétentions
«nécessitantes» de la métaphysique classique, et le partage
«critique» entre l'empirique et le transcendantal.
Cette remarquable «critique de la Critique» est ici introduite
sans fioritures, coupant vers l'essentiel dans un style particulièrement
clair et démonstratif. Elle autorise à nouveau que le
destin de la pensée soit l'Absolu, et non la «finitude» dans
laquelle nous nous complaisons en laissant la morale, ou le
«retour du religieux», servir de fictif supplément d'âme.
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