
L’aube est calme et un homme va mourir. Il n’y aura ni plaintes, ni
cris, ni douleur.
Peut-être le sang de mes genoux écorchés en rampant ou celui de mes
mains ouvrant un chemin au milieu des ronces. Il me faudra avancer
à tâtons, m’élever ou chuter dans des vallées profondes, franchir les
déserts de sable, les forêts obscures 8 et les chemins pierreux, dérouler
chaque fil de ma vie, briser chaque bribe de mon âme pour finir mon
voyage et ne laisser que mon regard.
Sans aucun souvenir de ce que j’ai vu hier, sans aucune espérance en
ce que sera demain, une conscience piétinée, brisée, jetée en pâture
aux lions d’une éternité nouvelle. Voici le voyage, les pas faits à reculons
pour oublier et me laver de toute humanité. Je reverrai la jeune
fille au sourire angélique et je l’oublierai. Je sentirai l’affection du
sage, l’amour du père et je m’en détacherai. Je connaîtrai la tristesse,
cette putain qui broie le coeur, l’envie folle de ne plus être seul et je
les abandonnerai.
J’embrasserai la solitude, je me donnerai à elle et je vivrai. Une vie
sans artifice, faite de soleil ardent, de feuilles mortes, de froid et de
renaissance, un temps qu’on ne mesure pas, qui s’écoule, qui ne
connaît ni les secondes ni les heures, ni les mois ni les ans. Des instants,
clairs de lune ou ciels sombres, nés du souffle d’un monde tantôt
paisible tantôt déchaîné. Une vie simple, une vie d’animal. Aujourd’hui
un homme est mort mais mon coeur bat toujours.
« Cent’anni, centu mesi... est un très beau livre d'une apparente simplicité.
Un livre qui s'impose non en force mais par un équilibre complexe
et subtil entre tous les éléments disparates et souvent contrastés
qui s'y mêlent. Un livre qui nous fait dériver avec l'auteur dans le maquis
de la mémoire et de l'imaginaire, dans une « Babbilonia » ouvrant
des horizons infinis. » Emmanuelle Caminade. L’or des livres. (l-ordes-
livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com)
« Dans ce livre, il est question d’humanité. Oui, le propos est universel et pour cette raison, il nous élève. N’est-ce pas là le rôle de la littérature… » Nathalie Malpelli.
Association Musanostra. (assomusanostra.wordpress.com)
cris, ni douleur.
Peut-être le sang de mes genoux écorchés en rampant ou celui de mes
mains ouvrant un chemin au milieu des ronces. Il me faudra avancer
à tâtons, m’élever ou chuter dans des vallées profondes, franchir les
déserts de sable, les forêts obscures 8 et les chemins pierreux, dérouler
chaque fil de ma vie, briser chaque bribe de mon âme pour finir mon
voyage et ne laisser que mon regard.
Sans aucun souvenir de ce que j’ai vu hier, sans aucune espérance en
ce que sera demain, une conscience piétinée, brisée, jetée en pâture
aux lions d’une éternité nouvelle. Voici le voyage, les pas faits à reculons
pour oublier et me laver de toute humanité. Je reverrai la jeune
fille au sourire angélique et je l’oublierai. Je sentirai l’affection du
sage, l’amour du père et je m’en détacherai. Je connaîtrai la tristesse,
cette putain qui broie le coeur, l’envie folle de ne plus être seul et je
les abandonnerai.
J’embrasserai la solitude, je me donnerai à elle et je vivrai. Une vie
sans artifice, faite de soleil ardent, de feuilles mortes, de froid et de
renaissance, un temps qu’on ne mesure pas, qui s’écoule, qui ne
connaît ni les secondes ni les heures, ni les mois ni les ans. Des instants,
clairs de lune ou ciels sombres, nés du souffle d’un monde tantôt
paisible tantôt déchaîné. Une vie simple, une vie d’animal. Aujourd’hui
un homme est mort mais mon coeur bat toujours.
« Cent’anni, centu mesi... est un très beau livre d'une apparente simplicité.
Un livre qui s'impose non en force mais par un équilibre complexe
et subtil entre tous les éléments disparates et souvent contrastés
qui s'y mêlent. Un livre qui nous fait dériver avec l'auteur dans le maquis
de la mémoire et de l'imaginaire, dans une « Babbilonia » ouvrant
des horizons infinis. » Emmanuelle Caminade. L’or des livres. (l-ordes-
livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com)
« Dans ce livre, il est question d’humanité. Oui, le propos est universel et pour cette raison, il nous élève. N’est-ce pas là le rôle de la littérature… » Nathalie Malpelli.
Association Musanostra. (assomusanostra.wordpress.com)
Disponible
EAN
9782369840930
Éditeur
COLONNA
Date de parution
01/08/2019
Format
40 mm x 240 mm x 140 mm
Nombre de pages
100
Nombre de pages
100
15,00 €