Brighelli décrit la déroute' du système scolaire français. Marianne La mort programmée de l'école L'École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l'agonie. Elle accomplit ce pour quoi on l'a programmée depuis cinquante ans : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs à demi illettrés et satisfaits de l'être.Soucieuse d'élaborer enfin l'égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux siècles à élaborerPrès de vingt ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l'École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, pédagogisme , méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable... les causes sont nombreuses, et l'action de Pape Ndiaye n'empêchera pas plus la déroute que celle de Jean-Michel BlanquerL'École est au pied du mur : elle sera soit l'instrument d'une dissolution dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection . Est-il trop tard pour réagir ?
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