Grâce à la plume d'Edouard Launet (qui sévit aussi dans le Libé des livres, à la rubrique « Onachève bien d'imprimer »), les étés de Libération sont caniculaires. Le premier recueil dchroniques, Au fond du labo à gauche (septembre 2004, 10 000 exemplaires) nous montrque les savants ne dédaignaient pas de se pencher sur l'odeur de la girafe ou la structurmoléculaire de la barbe à papa. L'été suivant, ce fut le tour de la médecine légiste. Viandfroide cornichons répertorie les meurtres les plus délirants et les suicides les plus imaginatifsMassacres à la disqueuse, meurtres lents et méritants au canif, suicide au marteau (et aclou) ou à la pelleteuse : Edouard Launet enfile les horreurs comme des perles au fil d'unplume qui rend pleinement hommage à l'imagination et au sens de l'innovation d'Homsapiens sapiens.