Barbara, notre plus belle histoire d'amour, c'est vous.

Il suffirait de presque rien, peut-être une année de moins, pour que s'élève une dernière fois la longue dame brune. A la veille de la Sainte Catherine, jour de la fête des vierges et des martyres, Barbara est partie. Elle n'était ni l'une ni l'autre. Elle n' était, de chanson en chanson, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.
Discrète, secrète et réservée, elle s'est attachée, tout au long des jours de son existence, auprès de ses proches, à préserver une intimité que ceux qui l'aiment et la respectent ne veulent pas transgresser. Elle n'aimait pas son image, riait de son plumage et s'étonnait de son ramage.

Henri-Jean Servat nous livre un portrait intimiste rythmé par ses plus beaux chants qui ne sont pas les plus désespérés. De son enfance au Bel Age, à l'ascension de l'Aigle noir vers les cieux étoilés, il salue Chapeau bas, le talent et la joie de vivre de notre grande artiste.